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Invitée par Attac et le Front de gauche, elle a dévoilé et mis en pleine lumière un accord longtemps tenu secret entre la Communauté européenne et les États-Unis. Ce traité de libre-échange qui devrait être ratifié fin 2015 par le Parlement européen, est sur le point de soumettre l’Europe aux multinationales qui ne veulent aucun obstacle à leurs profits. Dans le détail : abrogation des droits de douanes protégeant l’agriculture, soit la fin annoncée de l’agriculture paysanne de proximité, l’ouverture aux OGM, aux poulets désinfectés au chlore, aux semences Monsanto …

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Toutes les règles, normes sanitaires environnementales, sociales, économiques, votées par les gouvernants des pays européens sont menacées, car préjudiciables au commerce.Les États voulant interdire l’exploitation du gaz de schistes ou les OGM, comme la France, se verraient réclamer des multinationales, des dommages et intérêts exorbitants.

Qui payerait ?… Les contribuables!

Déjà, des pays comme la Tchéquie, le Canada, l’Équateur ont dû payer des millions de dollars à des compagnies pour entrave à leur développement: « Le profit avant tout » lance la conférencière.

Signer pour faire échouer le projet des multinationales

Susan George a cité de nombreux cas dans le monde où les multinationales font la loi, où la démocratie et la souveraineté des pays sont bafouées. « Si ce traité est signé par Bruxelles, il n’est en aucun cas approuvé par les citoyens des pays européens » ajoute-t-elle. Que leur proposent ces multinationales en échange: un peu de croissance, et une augmentation illusoire du pouvoir d’achat des citoyens mais aussi en ricochet,une hausse du chômage. Exemple : sur 13 millions d’agriculteurs en Europe, 2 millions devront quitter leurs terres. Ces « usurpateurs », comme Susan George les appelle, ne veulent pas le pouvoir, mais préfèrent le contrôler par le biais de leurs lobbies.

«Nous pouvons faire échouer ce projet déjà bien engagé» a-t-elle martelé. Déjà plus d’un million de personnes soutiennent l’association Stop Tafta (Trans Atlantique free trade agreement, ou, en français, accord de libre échange transatlantique), elle espère plusieurs millions de signatures pour que Bruxelles réagisse enfin. « C’est possible, il faut signer les pétitions qui circulent sur Internet. »

Source : article du Dauphiné Libéré du 27 02 2015

Brève histoire d'une étoile thononaise

C'était dans les années 1970. Elle devait symboliser l'éclat d'un centre commercial, implanté au cœur de la ville. Mais elle a bien pâli. C'est même aujourd'hui un astre mort, la Galerie de l'étoile.

Victime de la rapacité d'un propriétaire, la Caisse des dépôts et consignations, exigeant des loyers que les commerces de proximité ne peuvent supporter.

Vous pensez qu'on ne peut plus rallumer l'étoile ? Lisez le programme de « L'humain d'abord à Thonon ! ». Vous verrez que c'est possible !

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mardi 10 mars 2015

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